Une visite entre l’Histoire et la passion, un parcours entre la pierre et la fleur. Dans les douves médiévales du Château de Sourches, à Saint-Symphorien. Un lieu surprenant ouvert au public depuis mai 2015.
Le conservatoire de la pivoine rassemble 3021 plants de pivoines parfaitement répertoriés.

Un conservatoire unique au monde où cohabite une seule famille les Paeoniacées; arbustives, herbacées, hybrides intersectionnels et espèces botaniques y prospèrent harmonieusement. Le Conservatoire de la Pivoine de Sourches a pour but la conservation ainsi que la recherche d’espèces et de variétés anciennes ou modernes. C’est aussi un observatoire comportemental de cette fleur si divine. Des implantations calculées d’espèces botaniques, des rapprochements orchestrés de certaines variétés nous offrirons certainement d’ici quelques années des hybridations naturelles ou autres mutations. En attendant ces petits miracles de la nature, la quête de nouvelles variétés se poursuit.

Les chiens sont interdits dans les pivoines, ils sont uniquement acceptés dans le parc

REMERCIEMENTS

Dans ce projet, le premier à m’avoir aidé sans trop y croire fut mon mari Jean de Foucaud en tant que pourvoyeur de fonds. Sans lui, pas de Conservatoire de la Pivoine.
Des remerciements également à ceux qui depuis travaillent à l’excellence de ce projet, bénévolement ou pas, je veux citer Nicolas le jardinier,  David qui gentiment me fait, en cas d’absence, un compte rendu des floraisons, recueille les lapins gloutons et les reconduit en forêt, Morgane qui méticuleusement entretient les massifs aussi bien qu’un jardinier anglais peut-être même japonais, Monsieur Garreau, taupier émérite, qui traque les envahisseurs, Monsieur Paumier, amoureux des jardins, qui met tout droit ce qui est de travers, Messieurs Huchet et Minier qui ont restauré, depuis notre arrivée, les murs d’escarpe et de contre escarpe, les balustres, les barbacanes et le puit, rendant ainsi le cadre plus en harmonie avec l’élégance paeoniesque.
J’aimerais ne pas oublier les fournisseurs si importants dans cette aventure. Les plants que vous pourrez admirer viennent du monde entier.
Mes remerciements vont aux fournisseurs canadiens, étasuniens, russes, estoniens, lituaniens, autrichiens, allemands, belges, suisses, japonais, néo-zélandais et anglais. Ils ont ce talent de proposer des variétés introuvables en France, parfois très anciennes et l’art de ne pas craindre les difficultés administratives.
Je tiens à remercier principalement les fournisseurs français, au risque que mes propos paraissent cocardiers, dont la qualité des rhizomes des pivoines herbacées est imbattable (comparaison faite avec tous les pays précédemment cités) Enfin au delà de l’échange basique client-fournisseur, je tiens à faire remarquer que si beaucoup m’ont pris pour une dilettante et mon projet pour une chimère, certains ont eu la foi.. En France, dès le départ, Alain et Adrien Tricot des pivoines Tricot, Jean-Luc Rivière des pivoines Rivière ainsi que Robert et Nicole Pardo de la Pivoine Bleue m’ont aidée patiemment.
Au Japon, Sakurako Nagira, ambassadrice de la région de Shimane, m’a permis d’obtenir des plants très rares. Aux Etats unis, Don Smetana a été remarquablement généreux dans ses explications ainsi que Tim et Juergen de la célèbre maison Hollingsworth. En Suisse, Walter Good, l’hagiographe perpétuel de Daphnis (hybrideur remarquable de la fin du XXème) et bible vivante de la pivoine a répondu inlassablement à mes interrogations de novice. Mentions spéciales pour Régis Deplatz, un collectionneur pivoinement atteint avec qui nous avons échangé connaissances et interrogations. Son jardin très privé, déjà exceptionnel il y a 3 ans, promet d’être un havre de paix des plus merveilleux. Et enfin, pour Gilbert Tain, intarissable sur l’histoire des obtentions « Doriat & fils et Debatène », petit fils de Madame Claude Tain, nom donné par Doriat à une magnifique pivoine immaculée.

Un grand merci à tous.
Bénédicte de Foucaud